Avec Agnès de Lamarzelle, bibliste et enseignante au collège des Bernardins, consacrée de l’Emmanuel.
Pour entrer dans ce parcours, prenons le temps de nous poser.
À travers un enseignement vidéo, un texte de méditation et le psaume 62 (63), découvrons ou redécouvrons que Dieu nous connaît, nous aime et nous appelle, chacun personnellement.
Nous sommes longs à comprendre cette grande vérité, que le Christ est en quelque sorte marchant parmi nous, et par sa main, ses yeux, sa voix, nous ordonne de le suivre.
Cardinal Henry Newman
Tout au long de notre vie, le Christ nous appelle. Il nous appela d’abord dans le baptême ; mais plus tard aussi ; que nous obéissions ou non à sa voix, il nous appelle encore miséricordieusement. Si nous manquons aux promesses de notre baptême, il nous appelle au repentir ; si nous faisons effort pour accomplir notre vocation, il nous appelle toujours plus avant de grâce en grâce, et de sainteté en sainteté, tant que la vie nous est laissée. Abraham fut appelé à quitter sa maison, Pierre ses filets, Matthieu son emploi, Élisée sa ferme, Nathanaël sa retraite ; tous nous sommes appelés sans cesse, d’une chose à l’autre, toujours plus loin, n’ayant point de lieu de repos, mais montant vers notre repos éternel, et n’obéissant à un ordre que pour être prêts à en entendre un autre. Il nous appelle sans cesse, afin de nous justifier sans cesse ; et de plus en plus, nous sanctifier et nous glorifier.
Il nous serait bon de comprendre ceci, mais nous sommes lents à comprendre cette grande vérité, que le Christ est en quelque sorte marchant parmi nous, et par sa main, ses yeux, sa voix, nous ordonne de le suivre. Nous ne comprenons pas que son appel est une chose qui a lieu en ce moment même. Nous pensons qu’elle eut lieu au temps des Apôtres ; mais nous n’y croyons pas, nous ne l’attendons pas pour nous-même.
C’est de cette façon, ou d’une façon semblable, que le Christ nous appelle maintenant. Il n’y a rien de miraculeux ou d’extraordinaire dans ses rapports avec nous. Il agit par l’intermédiaire de nos facultés naturelles, et des circonstances de notre vie. Pourtant, sa Providence est pour nous, dans tous les points essentiels, ce qu’était sa voix pour ceux qu’il appelait quand il était sur la terre : qu’il commande par une présence visible, ou par une voix, ou par notre conscience, cela importe peu, du moment que nous sentons qu’il y a commandement. S’il y a un commandement, on peut y obéir ou y désobéir ; on peut l’accepter comme l’acceptèrent Samuel ou saint Paul ; ou le repousser comme le fit le jeune homme qui avait de grands biens.
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom. Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient.
Psaume 62 (63)
1. Je relève un point qui me touche particulièrement dans le texte ou la vidéo,
2. Dans ma prière, je demande au Seigneur de me rendre disponible et de reconnaître son appel,
3. Je choisis une action que je peux mettre en place cette semaine, pour répondre à son appel.