1- Méditons sur les 7 paroles du Christ en croix.
Avec Monseigneur Jean-Pierre Batut, évêque de Blois.
Entrons dans la dernière semaine du parcours en portant notre regard sur la Croix, et plongeons dans ce mystère de l’Amour absolu et triomphant, auquel il nous est proposé de nous associer de tout notre être.
2- Entrons dans le mystère de la résurrection du Christ, promesse de la nôtre.
Avec Monseigneur Jean-Pierre Batut, évêque de Blois.
La pierre du tombeau que nous avons vue se refermer a été roulée, le tombeau est vide, que s’est-il passé ?
Sur la Croix, Jésus intercède pour les pécheurs, comme il ne cesse jamais de le faire, jusqu'à la fin des temps.
Mgr Jean-Pierre Batut
Chers frères et sœurs, le cri de Jésus sur la Croix n’exprime pas l’angoisse d’un désespéré, mais la prière du Fils qui offre sa vie à son Père dans l’amour, pour le salut de tous. Au moment où il s’identifie à notre péché, « abandonné » par son Père, il « s’abandonne » entre les mains de son Père. Ses yeux restent fixés sur son Père. C’est bien en raison de la connaissance et de l’expérience que lui seul a de Dieu que, même en ce moment de ténèbres, il voit de manière limpide la gravité du péché et qu’il souffre pour lui. Lui seul, qui voit son Père et en jouit pleinement, mesure en plénitude ce que signifie résister par le péché à l’amour du Père. Avant d’être une souffrance pour son corps et à un degré beaucoup plus élevé, sa Passion est une souffrance atroce pour son âme. La tradition théologique n’a pas manqué de se demander comment Jésus pouvait vivre en même temps l’union profonde avec son Père, qui est par nature source de joie et de béatitude, et l’agonie jusqu’au cri de l’abandon. La présence simultanée de ces deux éléments apparemment inconciliables est en réalité enracinée dans la profondeur insondable de l’union hypostatique.
Comme lors du Vendredi saint et du Samedi saint, l’Église ne cesse de demeurer dans la contemplation de ce visage ensanglanté, dans lequel est cachée la vie de Dieu et est offert le salut du monde. Mais sa contemplation du visage du Christ ne peut s’arrêter à son image de Crucifié. Il est le Ressuscité ! S’il n’en était pas ainsi, notre prédication serait vaine et vaine notre foi. La résurrection fut la réponse du Père à son obéissance, comme le rappelle la lettre aux Hébreux : Pendant les jours de sa vie mortelle, il a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu’il s’est soumis en tout, il a été exaucé. Bien qu’il soit le Fils, il a pourtant appris l’obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.
Âme du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ enivre-moi,
Eau du côté du christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi,
Ô bon Jésus, exauce-moi,
Dans tes blessures, cache-moi,
Ne permets pas que je sois séparé de Toi.
De l’ennemi, défends-moi,
À ma mort, appelle-moi,
Ordonne-moi de venir à Toi,
Pour qu’avec tes saints, je Te loue,
Dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Saint Ignace de Loyola .
Nous pouvons garder les actions et les prières qui nous ont le plus aidé à nous rapprocher du Christ.
Pourquoi ne pas témoigner des grâces que nous avons reçues et de la joie de la résurrection auprès de nos proches ?
Continuons, chaque jour, à Lui dire oui !